Nos principaux vignerons

C’est un vin qui existe depuis l’ère gallo-romaine.

Il a traversé les époques de Philippe le Bel et de Louis XIV.

Par la suite, ces vignerons se sont inscrits dans le premier Syndicat de Défense Agricole Français en 1902 pour se faire reconnaître juridiquement.

Cela leur a permis d’avoir l'appellation TAVEL en 1928 puis le classement en A.O.C (Appellation d’Origine Contrôlée) en 1936.

L’année suivante, ils se sont rassemblés pour créer la Cave des Vignerons de Tavel qui fut inscrite sur la liste des monuments historiques en 2013.

A partir de 1947, leurs vins sont reconnus en tant que cru, surtout le Lirac avec ces trois couleurs.

Cependant, l’Alliance des Crus est née qu’en 2018 représentant l’union de Tavel et de Lirac.

Leurs principes sont de :

• Protéger l’environnement,
• Économiser les ressources,
• Développer un lien social et solidaire,
• Pérenniser leurs exploitations,  
• Et partager leurs valeurs communes.

Avec ces centaines de vignerons, la Cave Lablachère a été fondée en 1928.

Aujourd’hui, elle perdure grâce au travail des vignes et leurs visites de leur terroir “Le Trias Cévenol” où on peut se promener parmi la Cévenne Ardéchoise.

Ce champagne cache l’histoire de la famille Couvent qui décide en 1947 de commercialiser leur produit.

Originaire du Tréloup, il continue de perdurer au fur et à mesure que cette famille s’agrandit. Chaque membre transmet son savoir-faire à la génération future.

Pour apprécier le fruit de leur dur labeur, ce champagne doit être garder entre 8° et 10° en couchant la bouteille dans votre réfrigérateur pendant au moins 3h puis de la mettre dans un seau d’eau et de glace pendant 20 min.

Enfin, lors du service, vous devez remplir la flûte au ⅔ pour laisser respirer le champagne pour ainsi apprécier ses arômes.

Pour le conserver, vous devez garder la bouteille allongée, à l’abri de la lumière, dans un lieu frais loin des variations de températures pendant une durée maximale de 3 ans.

Entouré de ces 8 hectares, ce vignoble est la propriété de la famille Marchal depuis 1976. Encore une fois, ce savoir-faire est transmis de génération en génération au niveau viticole et arbres fruitiers.  

Le nom “Brézème” est une de leurs créations pour les vins produits à Livron-sur-Drôme, créations conçues avec un minimum de traitements phytosanitaires, des vendanges manuelles et des cuves en inox équipées d’un système de contrôle de température.  Cela permet ainsi de le conserver sans durée limitée.

Apparu au XIVème siècle, ce château fût réservé aux seigneurs pour ensuite débuter la viticulture dans une partie du domaine. 

A partir du XVIIIème siècle, une famille aristocrate anglais développe le plein potentiel de ces vignes. 

Après être passer de main en main, ce domaine devient la possession de Frédéric Engerer en 1998. Il le modernise tout en veillant à la précision, à la qualité et au respect de l’environnement. 

Cependant, ce n’est qu’en 2009 qu’ils mettent en pratique des moyens pour la protection et le respect de l’équilibre entre le sol, la vigne et l’environnement par exemple en ayant recours à des chevaux plutôt que des machines ou la clarification aux blancs d’oeufs (pour éliminer les particules avant la mise en bouteille).

Près de Saint-Tropez et de la Croisette de Cannes, ce château devient un abbaye au Xème siècle par Mr Roubaud. Roseline, la fille du Marquis de Villeneuve, est une des religieuses. 

Au XIXème siècle, le nom de ce cru vient de cette femme qui a marqué son époque avec son comportement exemplaire.

En 1994, Mr Teillaud reprit cette propriété. Il a fait appel à l’architecte Wilmotte pour restaurer ce château et perdurer sa viticulture. 

En 2007, c’est sa fille qui reprend le flambeau. Elle a pour but d’investir dans la qualité et la recherche d’un goût différent et authentique.

C’est un vignoble ancien issu des grecs qui cultivaient d’ors et déjà la vigne. 

De nos jours, il est au main de Mr et Mme Defresne depuis 1990 ainsi qu’à leur future génération. En effet, ce château est un domaine familial de 16 hectares.

Sa culture s’appuie sur les principes raisonnés suivants :

• Un rendement limité par la taille sévère,
• Des vendanges en Juillet,
• Des cueillettes à la main,
• Et l’utilisation de labours plutôt que de pesticide.

Leurs techniques deviennent modernes en ayant recours : 

• à la macération pelliculaire sous froid pour les rosé et les blancs s (les raisins macèrent dans une cuve saturée de gaz carbonique à 5° pendant plusieurs heures pour extraire la pellicule contenant les arômes) 
•  puis à la fermentation alcoolique sous micro oxygénation pour les rouges (la transformation du sucre en alcool dans un milieu privé d’air).

Sa création débute en 1705 avec Barthélémy Rocher avec ses mélanges de fruits et de plantes macérés. Ce fut la première distillerie de France à la Côte -Saint-André. 

La macération et la distillerie sont donc les 2 principes de Rocher avec une sélection de produits. 

Ici, dans notre département, se trouve le pôle de la Direction, de Recherche, de Développement et Qualité.

Situé sur la rive gauche du Rhône, Crozes-Hermitage s'étend sur 11 communes de la Drôme des Collines. C'est l'un des domaines les plus vastes depuis le XVIIème siècle. 

Idéal pour accompagner vos plats, ils vous proposent de prendre un vin jeune pour les lapins, volailles et charcuterie ou encore un vin rouge pour les canards et les gibiers. 

Un vin jeune se sert vers les 15° contrairement aux vins plus anciens qui se servent vers les 17°.

Enfin, le vin blanc serait plus conseillé pour les apéritifs et les poissons.

Propriétaire d'une cave héritée de son père, Mr Bautin apporte un second souffle à la Clairette de Die tout en gardant les traditions des 4 générations de viticulteurs avant lui. 

L'exploitation à taille humaine, le respect du terroir et de l'environnement sont les critères de ce domaine pour ainsi exploiter cette terre sans pesticide, sans engrais chimiques ou de désherbants.

Créée au XIXème siècle, V.L.Blachère et son fils Auguste débute à Avignon avec leur distillerie. 

Ils fabriquent des liqueurs à base de plantes aux vertus bienfaisantes, de fleurs et de vins. 

Les mélanges et la macération ont permis de redonner vie à des liqueurs comme La Magistrale qui est originaire d’un chimiste religieux du XVIIIème siècle. 

D’autres ont leurs histoires telles que L’origan du Comtat qui a aidé à soigner le choléra à la fin du XIXème siècle. 

Une représentation de l’Avignon est scellée sur leurs bouteilles via un bas-relief de céramique sur les trois portes de ses remparts. 

Depuis 1993, Sandrine Blachère et Raphaël Vannelle en sont les nouveaux propriétaires et déménagent à Châteauneuf-du-Pape. Leur objectif est de créer des liqueurs colorées à l’effigie de la Provence et de l’Ardèche.

Elle possède un savoir-faire de 300 ans :

- sur l’infusion à froid des fruits, plantes et épices et sur l’extraction à chaud,

- sur les alcools spiritueux et les eaux de vie, 

- sur les préparations culinaires du terroir,  

- et sur la macération des fruits. 

Tout à commencer à la fin du XIXème siècle, Emile Lapouge fonde la distillerie Laponge. Il gagne très vite des médailles sur la qualités de ses eaux de vie aux fruits et son savoir 

gastronomique. 

Ce n’est qu’à la fin des années 80 que la distillerie se nomme Perigord et se spécialise dans la production des fruits à l’alcool.

Sous l'appellation Crozes-Hermitage sur Mercurol, ce domaine est une exploitation familial de Paul Girard depuis 1919. 

Depuis, la propriété s’hérite de père en fils jusqu’en 2016. Il comprend : 

• Le Crozes-Hermitage Blanc et Rouge, 
• Le Saint-Joseph Blanc et Rouge, 
• Et les vins de pays (IGP) blanc et rouge.  

Depuis 2009, il utilise une agriculture biologique avec les principes de la biodynamie et du respect de la nature. 

Fondée en 1982, Jean-Marc mis en pratique ses diplômes d’arboriculture et de viticulture-œnologie et les principes de son grand-père dans son domaine situé près des côtes de Meuse. 

De plus, il réalise une agriculture biologique pour ses vignes, ses fruits et ses mirabelles avec le principe de biodynamie, du respect de la biodiversité et les méthodes traditionnelles pour les blancs, les gris et les rouges. 

En ce qui concerne la distillerie, il le pratique en hiver avec la méthode de repasse soit effectuer 2 passages dans des alambics en cuivre pour affiner les eaux de vie.

Du long de ses 14 hectares, ce domaine fonctionne avec une agriculture raisonnée afin de respecter la nature, laisser les vers de terre travailler le sol, placer des larves de coccinelles pour éviter les insecticides  et limiter l’utilisation d’intrant. 

Cela permet aux insectes de se développer naturellement dans leurs vignes. 

 Leur certification Terra Vitis leur est accordé chaque année depuis 2008. 

Ces notions sont importantes pour Mr Pouget, propriétaire actuel et anciennement gérant d’une entreprise international.

Depuis la fin XIXème siècle, ce domaine est une propriété familiale située dans le village d’Ercé. 

A cette époque, Artaud avait débuté dans le dressage d’ours pour faire une tournée en Amérique mais, en 1912, il revient en France et tombe amoureux du domaine Tariquet. Son fils, Jean-Pierre, effectuait des cocktails en tant que barman à New York. 

Dès l’acquisition de ce domaine, père et fils s’unirent mais le phylloxéra (pucerons américains) a détruit une grande partie du domaine. 

Cependant, cela ne l’est pas empêché de perdurer dans le commerce du vin et ce dernier perdure aujourd’hui avec Hélène et Pierre Grassa. 

Ils décident de ne pas faire de la vinification traditionnelle pour privilégier le goût fruité. En effet, ils plantent des cépages de Chardonnay, de Sauvignon ou Chenin soit des mélanges contradictoires. Toutefois, cette mixité a été réfléchie. 

Au fur et à mesure de son succès, la famille Grassa décident de suivre les principes suivants : 

• garder le sens paysan,
• être honnête dans les prix, 
• être engager,  
• et respecter la nature (fumures des vignes biologiques). 

 D’autres procédés sont utilisés pour plus économie comme diluer à l’eau  les principes actifs et baisser les produits phytosanitaires, utiliser les sulfites uniquement si nécessaire ou utiliser de l’aluminium, du papier et du carton recyclable lors de la création de la bouteille. 

Situé entre le Château de Grignan et celui de Suze-la-Rousse, ce domaine est également une propriété familial. 

Depuis la fin du XXème siècle, la famille Pradelle débute son activité de vigneron en gardant une agriculture biologique pour respecter la nature. 

En 2001, il obtient la certification AB (Agriculture Biologique). 

Pierre Pradelle reprend les règnes de ce domaine à ce jour. Il a recours au principe de biodynamie. 

Parmi leurs créations, il y a : 

• Le Côtes du Rhône Syraphaël pour l’apéritif, la volaille et la truffe, 
• Le Cabre d’or pour les volailles, le gibier, les champignons ou truffes, 
• Le Serre du Roule pour les viandes blanches, rouges et le fromage, 
• Le Côtes du Rhône (CDR)  Villages pour les gibiers et viandes rouges. 
• Le CDR Rosé pour la charcuterie, les crudités, les grillades et plats exotiques, 
• Le CDR Blanc pour les crustacés, la charcuterie et le fromage, 
• Et le Vin de Pays Comté de Grignan pour la charcuterie et grillades.

En 1947, Jean Bagnis crée le vin Estandon. 

En 1973, les viticulteurs de caves coopératives mettent en commun leur savoir-faire dans l’Union de Coopératives. Les caves du Var et des Bouches du Rhône viennent s’y ajouter. 

Devant le succès de cette union, le groupe change d’identité pour Estandon Vignerons en 2010. 

Aujourd’hui, leur devise est toujours la même : “Un Estandon ne vient jamais seul” pour symboliser l’esprit coopératif de ce groupe. 

Pour s’étendre, ils se sont associés avec le Cluster Provence Rosé qui rassemble les entreprises viticoles. Cela leur permet de partager leurs connaissances et de mettre en place des projets. 

Pour promouvoir leurs produits dans la presse spécialisée, ce groupe a fondé “Marques & Coop” ce qui leur permet de parler des succès comme Estandon Légende. 

Pour financer le groupe, ils ont le financement du mécénat Pause Déjeuner, un traiteur engagé, de l’association Vivre Ensemble et de l’association Brignolaise. 

En 2007, en plus de l’aspect coopératif, ils utilisent une agriculture raisonnée en vue de la signature Agri Confiance ce qui certifie la maîtrise de la qualité de production, du respect de l’environnement, des consommateurs et des citoyens.

Repris en 1986, le domaine de Mr Trichard a été repris par son petit-fils Gilles Coperet. Il garde les vignes en métayage (le bailleur donne la charge de faire valoir le domaine à une autre personne). 

Avec le soutien de sa femme, il obtient la certification Terra Vitis. Ils appartiennent ainsi à un réseau de vignerons qui partagent ces valeurs : 

• Promouvoir la viticulture durable, 
• Maintenir la performance environnementale, économique et sociale,
• Privilégier les mécanismes naturels de régulation, 
• Favoriser un environnement sain, 
• Accroître la diversité biologique 
• Et améliorer la qualité de l’eau, de l’air et de la terre.

Ce domaine a été acquis par des bourgeois de Bordeaux. Sous la domination anglaise du XVème siècle, ils  produisaient des vins sous le nom de “Crus des Bourgeois”.  

Au fur et à mesure de son succès et des obstacles des guerres, un syndicat a été mis en place par le Conseil d’Administration pour défendre les intérêts des propriétaires et exploitants des Crus Bourgeois du Médoc. 

En 1979, la réglementation communautaire sur l’étiquetage reconnaît la mention traditionnelle « Cru Bourgeois » sous réserve que son utilisation soit encadrée par l’Etat Français.

Depuis 2002, l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc regroupe une moyenne de 264 adhérents. 

La mention traditionnelle « Cru Bourgeois », existante depuis plusieurs siècles, a pu être sauvée par une procédure de sélection qualitative. 

Cette démarche totalement novatrice dans la filière viticole a réussi à obtenir fin 2009 le soutien des pouvoirs publics français qui ont homologué la procédure (décret du 20 octobre 2009 & arrêté du 16 novembre 2009).

Chaque année depuis 2010, en septembre, la Sélection Officielle du nouveau millésime est dévoilée et portée à la connaissance du public. Cette annonce officielle est mise en scène, en France comme à l’étranger.

A partir du millésime 2010, toute bouteille de Cru Bourgeois du Médoc est ôtée d’un système de reconnaissance visuelle sécurisé, intégré sur un sticker. Commun à tous les Crus Bourgeois du Médoc et reconnaissable grâce au logo « Cru Bourgeois », il comporte un code unique pour chaque bouteille.

Entre le Rhône et l’Ardèche, à Bourg-Saint-Andéol, le château Les Amoureuses offre un domaine idéal à la fois pour la viticulture mais aussi pour les figuiers, les genévriers, les oliviers, les mûriers et les lavandes. 

C’est pourquoi les jeunes filles venaient bavarder dans ce refuge près du ruisseau d’où le nom “Les Amoureuses”. 

En 2011, Mr Bedel et sa femme possèdent ce domaine de 76 hectares pour améliorer les pratiques du vignoble afin d’acquérir de la diversité.

En 1942, Henriette et Marius Raspail gèrent le village “Le National” pour ensuite acquérir le domaine de la Mûre. Leur fils, Flavien, débute l’élaboration de la clairette de Die. Ces hectares sont par la suite transmis de génération en génération jusqu’en 1997. 

Frédéric Raspail étudie l’oenologie en Champagne et exerce des expériences dans son domaine. Il développe aussi une agriculture biologique avec des cuves thermorégulées, sans engrais chimiques, herbicides et produits chimiques. 

De plus, il utilise divers méthodes selon le produit : 

• Pour la Clairette de Die, la méthode dioise ancestrale (stopper la fermentation à froid pour finir avec une fermentation naturelle avec des levures)
• Et pour le Crémant de Die,la méthode traditionnelle avec un dégorgement à froid (emprisonner les dépôts dans un glaçon en mettant la bouteille dans une solution à -27°).